OLIVIER FREDJ

 

Né à Paris du mélange du pudding britannique et du couscous algérois, Olivier Fredj décide très tôt de mélanger les saveurs les plus improbables. Il y ajoutera le goût batave d'une formation musicale en guitare et art lyrique (École Supérieure des Arts des Pays-Bas). Le goût artistique manquant pour lui un peu des épices des rapports humains, il mitonnera pendant trois ans des projets sociaux (Jérusalem, Londres, Johannesbourg).

 

En manque de baguette et de camembert, il rentre en France en tant que journaliste et rencontre Le Studio Théâtre pour lequel il sera assistant de mise en scène d’Hervé Van der Meulen sur Jacques ou la Soumission de Ionesco, puis de Jean-Louis Martin-Barbaz sur Dom Juan de Molière, Occupe-toi d’Amélie de Feydeau (Théâtre Silvia Monfort), Mozart et Salieri de Rimski-Korsakov.

 

Le goût de la Vodka et des œufs de poissons le poursuivent avec Stéphane Douret sur Le Mandat de Nikolaï Erdman (Théâtre 13) mais c'est en stage à l’Opéra National de Paris sur Idomeneo de Mozart (m.e.s. Luc Bondy) qu'il confirmera son goût pour l'exubérance savoureuse des grands plats opératiques. Il assiste Claude Buchvald sur Bastien et Bastienne de Mozart à l'Opéra de Rouen et sur la régie du Temps des Gitans d’Emir Kusturica.

 

Les papilles encore tsiganes, il écrit et met en scène « Hum Hum... » avec le groupe Pad Brapad Moujika puis, nostalgique des saveurs britanniques, Absent je te retrouve, pièce chorégraphiée par Nathalie Adam sur des sonnets de Shakespeare, avec le danseur étoile Jean Guizerix.


Régisseur général, il organise la cuisine interne de Carmen de Bizet (A. Noble - J.E. Gardiner) à l’Opéra Comique, de Fairy Queen de Purcell (J. Kent - W. Christie) à l’Opéra Comique, Caen et New York et, en 2011-12, de La Didone de Cavalli (C.Hervieu Léger - W. Christie) à Caen, au Grand Théâtre du Luxembourg et au Théâtre des Champs-Elysées.

 

N’ayant pas encore goûté au subtil mélange de ruralité et de musique contemporaine, il assiste Caroline Gautier dans la création de J.M. Singier, Chat Perché/ Opéra rural, avec l’Ensemble 2e2m à l’Opéra Bastille, et déguste, en dessert, la crème de la comédie musicale en assistant Robert Carsen sur My Fair Lady (Théâtre du Châtelet, Théâtre Mariinski-St Petersbourg), Lee Blakeley sur Sweeney Todd de S. Sondheim (Théâtre du Châtelet) et en assurant la reprise de The Sound of Music (m.e.s. Emilio Sagi).

 

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