MICHEL HERMON

Après avoir suivi une formation d’acteur au Cours Simon, puis au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris, Michel Hermon fonde sa propre compagnie, Le théâtre 9, avec laquelle il créera entre 1979 et 1982 une quinzaine de spectacles ; citons Lulu, Phèdre (au Théâtre de Chaillot) Penthésilée puis Charcuterie Fine de Tilly (à la Tempête), les Larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder (à la Colline).
En tant qu’acteur, il incarne les grands rôles du répertoire : Claire, dans les Bonnes, Sigismond dans « La Tour » de Hoffmannsthal, Coriolan, dans le drame de Shakespeare, Achille dans Penthésilée, Madame de Montreuil, dans Madame de Sade, et a travaillé avec des metteurs-en-scène tels que Roland Monod, Robert Gironès, Alfredo Arias, etc…

Dans les années 80, il entreprend des études de chant et travaille sous la direction de Schuyler Hamilton, Irène Aïtoff et Elisabeth Cooper.

A l’opéra il interprète les rôles de basse-baryton et fait de fréquents séjours à New-York où il rejoint l’Opéra Amato Company. Il a notamment chanté, les rôles du Comte, de Sarastro et de Don Giovanni dans les opéras de Mozart ou encore celui de Peachum dans l’Opéra de Quat’sous de Kurt Weill.

Il a créé des spectacles autour du lied « Schubert, Voyage d’hiver », à l’Athénée et à la Colline ; puis « Quand je pense à l’Allemagne » inspiré de l’œuvre de Heinrich Heine, à la Maison de la Poésie.

Il aborde conjointement le répertoire de cabaret et crée successivement Piaf, avec l’accordéoniste Gérard Barreau, puis Dietrich Hôtel qu’il donnera à Avignon, à New-York et à Athènes, et Thank You Satan, en hommage à Léo Ferré, au Théâtre de la Ville, à New-York et à Moscou.

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